L’assemblée générale de TotalEnergie perturbée par des manifestations
Les militants du climat ont manifesté lors de l’assemblée générale de TotalEnergies, exerçant ainsi une pression sur le groupe pétrolier ainsi que sur le gouvernement pour qu’ils accélèrent leur transition énergétique loin des énergies fossiles.
La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a appelé TotalEnergies à investir davantage dans les énergies renouvelables et à sortir des énergies fossiles plus rapidement.
Malgré la présence de vigiles, de barrières et de forces de l’ordre, des manifestants ont tenté de perturber l’événement, ce qui a entraîné des affrontements avec la police. Quatre personnes ont été arrêtées. Les actionnaires ont été accueillis par des protestataires criant des slogans hostiles, qualifiant notamment les actionnaires de « criminels ».
Les associations écologistes telles qu’Alternatiba, Amis de la Terre, Greenpeace et Extinction Rebellion ont organisé ce blocage avec l’intention de dénoncer l’exploitation des populations et de l’environnement par TotalEnergies.
À l’intérieur de l’assemblée générale, des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises, notamment l’interdiction d’utiliser des téléphones portables et la mise en place de plaques en plexiglas pour séparer les dirigeants du public. Les actionnaires auront l’occasion de voter sur la stratégie climatique du groupe, ainsi que sur une proposition demandant à TotalEnergies d’aligner ses objectifs de réduction des émissions sur l’Accord de Paris.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a réfuté les critiques en soulignant la demande croissante des pays en développement et en appelant à se concentrer sur la fin du charbon.
Le groupe prévoit de consacrer un tiers de ses investissements aux énergies bas carbone et de développer 100 GW de capacités d’électricité renouvelable d’ici 2030.